Les racines du service remontent à 1896, lorsque la Loi sur la conciliation a été adoptée, et le gouvernement a lancé un service volontaire de conciliation et d’arbitrage, qui donnait également des conseils gratuits aux employeurs et aux syndicats sur les relations industrielles et les problèmes de personnel. Il y a eu un changement de nom en 1960, en Services de relations industrielles, et à nouveau en 1972 en Service de conciliation et de conseil. Jusqu’à ce moment de son histoire, le service est resté fermement sous l’aile du gouvernement. En 1974, le service a été renommé Service de conciliation et d’arbitrage et séparé du contrôle gouvernemental, avec un Conseil indépendant pour le diriger. « Advisory » a été ajouté à son nom en 1975 pour refléter sa gamme complète de services, puis finalement en 1976, l’Acas a été transformée en organisme statutaire par la Loi sur la protection de l’emploi de 1975.
En 2010, il y avait des spéculations selon lesquelles les plans du gouvernement de coalition conservateur-libéral-démocrate visant à réduire le nombre de quangos pourraient menacer les Acas, mais l’organisation a survécu aux réductions.
Le projet de loi sur la réforme des entreprises et de la réglementation, déposé au Parlement en mai 2012, contenait un certain nombre de modifications proposées au droit du travail, y compris l’introduction à partir d’avril 2014 d’un nouveau service de « Conciliation anticipée » en vertu duquel toutes les réclamations relatives à des violations présumées des droits individuels du travail seront soumises à l’Acas en première instance, plutôt qu’au Service des tribunaux. Les Acas auront alors une courte fenêtre d’opportunité (jusqu’à un mois) pour tenter d’aider à résoudre le problème avant qu’il ne soit nécessaire de s’adresser à un Tribunal.