Défense de forclusion: Jugement sommaire de forclusion

le demandeur dans le processus de forclusion a la charge de prouver son droit de saisir les biens du défendeur par une prépondérance de la preuve. Le défendeur a la charge de prouver les défenses affirmatives soulevées dans la réponse du défendeur. Quelque temps après que le défendeur a déposé sa réponse et ses défenses affirmatives, le demandeur dépose une requête en jugement sommaire afin d’obtenir un jugement définitif et de recevoir une date de vente. Cette requête accélère le processus de forclusion et évite les délais et les coûts d’un procès formel. Lorsqu’il statue sur une requête en jugement sommaire, le tribunal ne peut prononcer un jugement sommaire que si le demandeur démontre qu’il n’y a pas de véritables questions de fait matériel. C’est un fardeau difficile pour le demandeur.

Pour déterminer s’il existe une véritable question de fait matériel, le tribunal doit considérer toutes les inférences possibles en faveur de la partie qui ne bouge pas. Maynard c. Household Finance Corp. III, 861 So.2d 1204 (Fla. 2e DCA 2003). La partie qui ne bouge pas est généralement le propriétaire ou le défendeur. La partie demanderesse, qui est généralement le prêteur ou le demandeur, a la charge de prouver l’inexistence de véritables questions de fait matériel. En outre, la charge de prouver que de telles questions existent ne revient pas à la partie qui ne bouge pas tant que le déménageur n’a pas réussi à s’acquitter de sa charge. Nard, Inc. v. DeVito Contracting & Supply, Inc., 769 Donc.2d 1138 (Fla. 2e DCA 2000).

La Troisième Cour d’appel de Floride a jugé que « la partie qui demande un jugement sommaire doit réfuter ou réfuter les défenses affirmatives soulevées, ou établir que les défenses sont insuffisantes en droit. »Leal c. Deutsche Bank National Trust Company, 21 So.3d 907, 909 (Fla. 3d DCA 2009). Le demandeur doit soit réfuter de fait les prétendues défenses affirmatives à la forclusion, soit établir qu’elles sont juridiquement insuffisantes pour faire échec au jugement sommaire. Services énergétiques Knight, Inc. v. Huile d’Amoco Cie., 660 Donc.2d 786 (Fla. 4e DCA 1995). Dans une décision récente de la Quatrième Cour d’appel de district (DCA) de Floride, la Quatrième DCA a estimé que « lorsqu’une partie soulève des défenses affirmatives, un jugement sommaire ne devrait pas être accordé lorsqu’il y a des questions de fait soulevées par des défenses affirmatives qui n’ont pas été effectivement contestées et réfutées de fait. » Alejandre c. Deutsche Bank Trust Co., 44 Donc. 3d 1288, 1289 (Fla. 4ème DCA 2010).

Dans une action de forclusion hypothécaire, si le dossier reflète l’existence d’une question de fait matériel, ou la possibilité d’une question de fait matériel, ou si le dossier soulève le moindre doute qu’une question de fait matériel pourrait exister, le jugement sommaire est inapproprié. La société Pennco, Inc. v. Epargne Méritoire F.A., 617 So.2d 739 (Fla. 2e DCA 1993). Selon Consortium Trading International, Ltd. v. Lowrance, 682 So.2d 221 (Fla. 3e DCA 1996), le jugement sommaire final n’était pas approprié lorsque le propriétaire avait correctement plaidé des défenses affirmatives à l’action de forclusion qui sonnait en renonciation, préclusion et mauvaise foi; de telles défenses soulevaient de véritables questions de fait matériel et n’étaient pas interdites par la loi des fraudes.

Selon Knight Energy Services, Inc. v. Huile d’Amoco Cie., 660 Donc.2d 786 (Fla. 4e DCA 1995), avant que le demandeur ait droit à un jugement sommaire de forclusion, le demandeur doit soit réfuter de fait les prétendues défenses affirmatives à la forclusion, soit établir qu’elles sont juridiquement insuffisantes pour vaincre le jugement sommaire. En outre, le demandeur n’a pas prouvé l’absence de véritables questions de fait matériel quant aux défenses affirmatives du défendeur d’ingérence délictuelle et de mains impures, de sorte que le jugement sommaire de forclusion était inapproprié.

En tant qu’avocat de la défense contre la forclusion, vous devez vous opposer à la requête en jugement sommaire avec des affidavits appropriés en opposition et des mémorandums de loi en opposition au jugement sommaire. Les affidavits et les mémorandums de loi doivent être déposés dans certains délais très précis qui sont établis en Fla.R. Civ.P. 1.510. Le fait de ne pas déposer des affidavits et des mémorandums de loi en temps opportun en opposition au jugement sommaire rend très difficile la défense adéquate du jugement sommaire.

Même si la requête en jugement sommaire du demandeur est accueillie, il reste encore plusieurs options pour défendre une action en forclusion. À ce stade du processus de forclusion, les propriétaires peuvent déposer une requête en nouvelle audience, demandant au tribunal de reconsidérer la décision rendue sur la requête en jugement sommaire et de tenir une autre audience sur ce sujet. Les défendeurs peuvent également interjeter appel de l’inscription du jugement sommaire ou de la requête en nouvelle audience. Les défendeurs qui demandent une modification de prêt ou une vente à découvert sont souvent en mesure de poursuivre ces options lors d’un appel.

Pendant le processus de forclusion, vous pouvez demander une médiation avec un tiers neutre ou déposer une requête en médiation et la soumettre à une audience devant le juge. Habituellement, le tribunal ordonne au défendeur et au demandeur de se rencontrer dans un cadre de médiation avec un médiateur dans le but de trouver une résolution à l’action de forclusion. Généralement, la plupart des juges ne permettent pas qu’une affaire de forclusion soit jugée sans que les parties participent d’abord à une médiation.

Étapes clés du processus de Forclusion en Floride

  • Pré-Forclusion
  • Litige en matière de forclusion
  • Processus de découverte de la forclusion
  • Jugement sommaire de forclusion
  • Procès de forclusion
  • Vente de forclusion
  • Délivrance du titre

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