Êtes-vous un locavore? Les Locavores sont des personnes qui essaient de choisir des aliments cultivés ou produits localement en saison. Il existe de nombreuses définitions de « nourriture locale », mais le concept est principalement basé sur la distance. Beaucoup de gens aiment acheter de la nourriture localement en commençant dans leur propre communauté, puis en déménageant dans la région, la province, le pays, etc. Ce type de consommation alimentaire est à la base du régime populaire des 100 miles, qui favorise l’achat et la consommation d’aliments cultivés, fabriqués ou produits dans un rayon de 100 miles du domicile du consommateur.
Pourquoi manger « local » ?
Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux avantages potentiels de manger local:
- C’est bon pour l’environnement. Les aliments locaux n’ont pas besoin de voyager aussi loin pour arriver dans votre assiette, ils aident donc à réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuent à améliorer notre empreinte carbone.
- Il profite à l’économie locale, notamment en soutenant les agriculteurs locaux et d’autres producteurs.
- Il encourage l’agriculture durable et facilite le suivi de la chaîne d’approvisionnement jusqu’au point d’origine pour évaluer les pratiques écologiques.
- Il garantit que les aliments ont passé certaines des normes de sécurité les plus élevées au monde. Des réglementations très strictes concernant les additifs, pesticides, herbicides, etc. assurez-vous que les aliments canadiens sont salubres.
- Il peut avoir une valeur nutritive plus élevée, car les aliments cultivés et récoltés localement ont généralement plus de temps pour mûrir. Cela ne signifie cependant pas automatiquement que les aliments locaux sont nécessairement plus nutritifs, car d’autres facteurs entrent en jeu (voir ci-dessous).
- Nous sommes peut-être biaisés, mais nous pensons que manger local a juste meilleur goût. Avez-vous déjà essayé une fraise aussi bonne qu’une fraise du Québec?
Les aliments locaux sont-ils plus nutritifs?
Plusieurs facteurs influencent la valeur nutritive des produits, notamment la variété des cultures, la façon dont ils sont cultivés, la maturité à la récolte, l’entreposage, la transformation et l’emballage. Sa teneur en vitamines et en minéraux dépend des pratiques des personnes tout au long de la ligne, de la graine à la table, que les produits soient locaux ou transportés à distance.
Les produits tels que le brocoli, les haricots verts, le chou frisé, les poivrons rouges, les tomates, les abricots et les pêches sont sensibles à la perte de nutriments lorsqu’ils sont récoltés et transportés sur de plus longues distances, tandis que ceux qui sont plus copieux comme les pommes, les oranges, les pamplemousses et les carottes conservent leurs nutriments même s’ils parcourent de longues distances.
Pour en savoir plus sur le sujet, veuillez consulter cette excellente référence de la Harvard Medical School intitulée Healthy and Sustainable Food.
Le saviez-vous ?
- Aucune hormone de croissance n’est administrée aux porcs, aux volailles ou aux vaches laitières au Canada.
- La consommation annuelle de fruits au Canada a atteint 47,5 kg par personne en 2008, un record. Les baies, en particulier les myrtilles et les canneberges, deviennent de plus en plus populaires.
- La consommation de légumes tels que les asperges, les aubergines, le chou-rave et les patates douces augmente lentement mais régulièrement au menu.
- Les grandes cultures, qui comprennent le blé, l’orge, le maïs, l’avoine, le seigle, le canola, le lin, le soya et d’autres cultures spécialisées, représentent 40 % des fermes au Canada. Les autres types d’exploitations comprennent: la viande bovine (27%), les produits laitiers (6%) et les fruits et légumes (5%).
- Des 665 fromages distincts fabriqués au Canada, 477 variétés sont produites au Québec.