Qui est le vrai Dory?

Sur les récifs coralliens, le « Dory », petit poisson bleu vif à rayures noires et à queue jaune, est connu sous plusieurs autres noms : Hippopotame Tang, Tang Bleu Royal, Tang Royal, Poisson Chirurgien Palette et sous le nom scientifique Paracanthurus hepatus. Ils vivent dans des eaux chaudes à 2-40 mètres de profondeur dans l’océan Indo-Pacifique et peuvent atteindre jusqu’à 31 cm (12 pouces) de long.

 Image Creative Commons par Ben Popik via Flickr:
Image Creative Commons par Ben Popik via Flickr.

Les tang bleus sont l’une des plus de 70 espèces de poissons chirurgiens, un groupe de poissons connu pour les épines très pointues près de la queue. Ils tiennent normalement ces épines près de leur corps, mais ils peuvent les étendre lorsqu’ils sont menacés.

Lorsqu’ils sont jeunes, ils se nourrissent exclusivement de plancton. À l’âge adulte, ils sont omnivores et mangent à la fois des algues et des invertébrés, y compris du plancton. Les tangs bleus royaux jouent un rôle important dans le maintien de la santé et de l’équilibre des récifs coralliens. Les herbivores broutent les algues (algues) sur les récifs, comme les bovins ou les moutons dans un champ. Ces herbivores contrôlent les algues et gardent un espace ouvert pour que les coraux poussent et s’installent. Sans herbivores, les algues peuvent envahir et évincer les coraux.

La structure des récifs coralliens est importante pour les tangs bleus qui se cachent dans les branches, les crevasses et les trous du corail pour éviter les prédateurs comme les mérous, les carangues et les thons.

Malgré l’apparence attachante de Dory dans les films, les vrais tang bleus ne font pas de bons animaux de compagnie car ils ont besoin de grands réservoirs (qui sont chers), d’une alimentation soigneusement équilibrée et ils sont sensibles aux maladies — ils ont donc besoin d’aquariophiles très expérimentés pour s’en occuper. Parce que cette espèce ne peut pas être élevée en captivité, elle est actuellement collectée dans les récifs coralliens et on craint que la demande accrue résultant de la découverte de Dory n’exerce une trop grande pression sur les populations sauvages. Pour toutes ces raisons, il vaut mieux laisser cette espèce sur un récif ou la déguster dans un aquarium public responsable.

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