Le risque de calendrier est la probabilité de ne pas respecter les plans de calendrier et l’effet de cet échec. Il existe dans chaque calendrier et il est impossible de prédire, en toute confiance, la durée nécessaire pour terminer une activité, atteindre un jalon ou livrer un système. Il existe peu d’informations dans les premières phases d’un programme, et les planificateurs doivent se fier à l’expérience personnelle, aux leçons apprises, aux pratiques exemplaires et aux estimations d’experts. Au fur et à mesure qu’un programme progresse dans le cycle d’acquisition, plus d’informations deviennent disponibles. Les calendriers élaborés dans les phases ultérieures d’un programme sont basés sur plus d’informations et d’analyses, mais ils manquent toujours de certitude. L’incertitude introduit l’élément de risque dans le processus de planification.
Définition : Le risque lié au calendrier est la probabilité de ne pas respecter les plans de calendrier et l’effet de cet échec.
Évaluation des risques liés au calendrier
Lors de la création d’un calendrier ou lors de la détermination du risque global du programme, le gestionnaire de programme (PM) doit évaluer le risque associé au calendrier. Une technique d’évaluation de ce risque lié au calendrier consiste à estimer les contributions pour la durée de chaque activité et à agréger ces distributions à l’aide d’une simulation de Monte Carlo ou d’autres outils analytiques. Le calendrier au niveau du programme qui en résulte est ensuite analysé afin de déterminer le risque réel lié au calendrier et d’identifier les facteurs de risque liés au calendrier.
Cette technique utilise une plage de temps qu’il faudra pour terminer chaque activité au lieu d’estimations ponctuelles. Cette approche se traduit par une estimation plus réaliste du risque lié au calendrier, car elle tient compte d’une grande partie de l’incertitude inhérente à l’utilisation d’estimations ponctuelles. Leur utilisation entraîne invariablement une sous-estimation du temps nécessaire pour terminer le programme et, par conséquent, des dépassements d’échéanciers, principalement parce que les estimations ponctuelles ne tiennent pas suffisamment compte de l’incertitude inhérente aux activités individuelles.
Cette plage de valeurs pour chaque activité définit une distribution de probabilité pour la durée de l’activité. Ces distributions sont ensuite combinées pour déterminer l’estimation du calendrier au niveau du programme. Cette approche permet aux SMP d’estimer au début d’un programme s’il existe une probabilité importante de dépassement du calendrier du programme et de combien. Il identifie également les activités de programme qui se trouvent sur la » trajectoire du risque le plus élevé. »
Cette technique peut être utilisée dans n’importe quelle phase d’acquisition à partir de l’achèvement du premier Énoncé des travaux (EPT). La fonction de distribution de probabilité du calendrier pour chaque activité clé devrait être développée dès que l’activité est incluse dans le calendrier principal. Les fonctions de distribution devraient être périodiquement revues et révisées, si nécessaire, au moins une fois par phase.
Cette technique devrait être appliquée par une petite équipe gouvernementale-industrie composée d’analystes du calendrier et d’experts techniques qui comprennent l’importance des évaluations antérieures du rendement des risques. Chaque examen majeur du programme devrait discuter du risque lié au calendrier.