Gestion des eaux de ballast: arrêt de la propagation des espèces envahissantes par les navires

Les grands cargos utilisent les eaux de ballast pour équilibrer leur poids et les maintenir stables pendant un voyage. Bien qu’elle soit essentielle à la sécurité du navire, l’eau de ballast peut être nocive pour le milieu marin car son rejet peut libérer des espèces potentiellement envahissantes dans un nouvel environnement marin. Une gestion et un traitement appropriés des eaux de ballast réduisent considérablement ce risque.

Qu’est-ce que l’eau de ballast ?

Le ballast est un poids supplémentaire ajouté à un navire lorsqu’il décharge sa cargaison – sans lui, le navire sortirait de l’eau comme un bouchon de liège et pourrait devenir instable.

Avant les années 1880, les navires utilisaient des matériaux de ballast solides tels que des roches et du sable, que les gens devaient pelleter dans et hors des cales à cargaison. S’il n’est pas correctement fixé, le ballast solide pourrait se déplacer dans une mer lourde, risquant de chavirer. Avec l’introduction des navires à coque en acier et des technologies de pompage automatique au 20ème siècle, l’eau est devenue un matériau de ballast plus sûr pour les navires.

Lorsque les navires ont besoin de ballast, l’eau est facilement pompée dans les réservoirs de ballast depuis la mer ou les eaux intérieures où se trouve le navire, ce qui ajoute du poids au fond et aux côtés du navire. L’eau de ballast est pompée dans l’océan lorsqu’elle n’est plus nécessaire (lorsque le poids du navire doit être allégé) – par exemple, lorsque le navire prend en charge une cargaison. L’eau de ballast peut être jetée à terre pendant que les navires sont à quai; cependant, cette pratique n’est pas courante car elle est coûteuse et nécessite un équipement spécialisé et des processus complexes.

Les citernes à ballast font partie intégrante de la conception d’un navire, leur nombre et leur taille variant en fonction du type et de la construction du navire. Les navires peuvent avoir une gamme de capacités et de capacités de ballast, mais le ballast équivaut généralement à 25% à 30% du poids que le navire peut transporter – y compris la cargaison, le carburant, l’équipage, les passagers, la nourriture et l’eau – ou son tonnage en poids mort.

Pourquoi l’eau de ballast est-elle importante?

L’eau de ballast est cruciale pour la sécurité d’exploitation des navires. Il est utilisé pour ajuster la distribution et le poids total du navire pour maintenir le navire flottant debout et dans un état sûr et stable. Le ballast est utilisé pour compenser les différentes charges de cargaison qu’un navire peut transporter à différents moments, y compris les changements de poids pendant le chargement et le déchargement. Il assure également la stabilité et la manœuvrabilité pendant le voyage d’un navire.

Un navire commercial lestant et dégraissant pour équilibrer sa charge

Le lestage – le processus par lequel un navire commercial pompe de l’eau dans ou hors de ses réservoirs de ballast pendant son transit ou dans un port – est essentiel pour la sécurité, en particulier si le navire transporte une charge lourde dans une cale et une charge plus légère dans une autre, ou vide et faisant face à une mer agitée. Le lestage ne doit pas être confondu avec le « soutage » – le processus par lequel les réservoirs de carburant d’un navire (appelés réservoirs de soute) sont remplis du carburant marin (appelé carburant de soute) nécessaire au voyage.

Pourquoi l’eau de ballast est-elle un problème?

Le chargement et le déchargement d’eaux de ballast non traitées peuvent constituer une menace majeure pour l’environnement, la santé publique et l’économie, les navires devenant un vecteur de transfert et de propagation d’espèces aquatiques envahissantes menaçantes, d’une partie des océans du monde à une autre.

Lorsque l’eau de ballast est pompée dans un navire, les sédiments et les organismes microscopiques sont également transférés dans les réservoirs de ballast. Ces organismes comprennent des bactéries, des microbes, de petits invertébrés, des œufs, des kystes et des larves de diverses espèces. Beaucoup de ces organismes sont capables de survivre pendant de longues périodes dans des environnements inhospitaliers, y compris les réservoirs de ballast d’un navire. Lorsque l’eau de ballast est évacuée, les organismes sont rejetés dans le milieu marin local. Sans leurs prédateurs naturels et dans de bonnes conditions, ces espèces étrangères non seulement survivront, mais pourront également prospérer, devenant envahissantes et menaçantes et éliminant même les populations résidentes.

Les moules zébrées, indigènes de la mer Noire et de la mer Caspienne, envahissent certains lacs et rivières du Canada

L’invasion des Grands Lacs par les moules zébrées est un exemple des ravages qu’une espèce peut causer lorsqu’elle est introduite dans un nouveau milieu marin. Depuis son arrivée à la fin des années 1980 en raison du rejet d’eau de ballast par les navires, cette moule d’eau douce, originaire des mers Noire et Caspienne en Europe, a causé des dommages environnementaux importants, notamment en perturbant la chaîne alimentaire locale. Parce qu’elles se reproduisent rapidement et en grand nombre – on estime que les femelles peuvent pondre jusqu’à un million d’œufs par an –, les moules zébrées submergent rapidement les espèces locales telles que les moules indigènes, se nourrissant des mêmes sources de nourriture et entravant la croissance et le développement des espèces indigènes. Les moules zébrées peuvent également s’attacher aux moules indigènes et les étouffer, ce qui les fait mourir. Au fil des ans, les moules zébrées ont continué de se propager dans les eaux canadiennes et ont été trouvées au Québec (fleuve Saint-Laurent) et au Manitoba (lac Winnipeg). Cet envahisseur a également coûté des milliards de dollars pour le nettoyage et la réparation des infrastructures sous-marines, par exemple pour nettoyer les tuyaux de sortie obstrués et les grappes sur les pieux.

Sur le plan économique, l’impact des espèces envahissantes est considérable. Au Canada seulement, on estime que les espèces aquatiques envahissantes causent près de 6 milliards de dollars de perturbations et de dommages chaque année.1 Il s’agit notamment d’accroître la prolifération d’algues toxiques, d’obstruer les prises d’eau et les conduites des centrales électriques et des usines de traitement de l’eau, et d’endommager les embarcations et les quais.

L’eau de ballast des navires est l’une des principales causes du transfert d’espèces aquatiques envahissantes dans le monde, ce qui explique pourquoi elle est devenue un problème important au cours des dernières décennies. La propagation des espèces envahissantes est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus grandes menaces pour le bien-être écologique et économique de la planète, les dommages causés étant souvent irréversibles.2 Par exemple, le crabe vert européen – l’une des espèces envahissantes les plus indésirables au monde – a été introduit pour la première fois par bateau dans l’est du Canada dans les années 1950 et, plus récemment, sur la côte ouest de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique. C’est un prédateur redoutable qui surclasse les crabes indigènes pour la nourriture et perturbe les herbiers de zostère essentiels et les crustacés, les mollusques et les poissons qu’ils abritent. Parce qu’ils compromettent l’équilibre global des écosystèmes côtiers et réduisent l’abondance des espèces indigènes, les crabes verts européens menacent les pêcheries et les aquacultures locales et les populations qui en dépendent.3 Il a été constaté qu’il menace le saumon, y compris la pêche alimentaire, cérémonielle et sociale des communautés autochtones. Bien que la population de crabe vert européen soit étroitement surveillée et contrôlée dans les eaux canadiennes, cette espèce envahissante peut causer des dommages critiques au milieu marin dans lequel elle prospère.

Crabe vert d’Europe présent dans les eaux de l’est et de l’ouest du Canada

Faits et chiffres sur les eaux de ballast et les espèces envahissantes:4

  • Environ 10 milliards de tonnes d’eau de ballast sont transportées chaque année dans le monde, ce qui pourrait remplir environ 4 millions de piscines olympiques
  • On estime que 7 000 espèces aquatiques sont transférées dans l’eau de ballast toutes les heures de chaque jour
  • Une nouvelle invasion se produit toutes les 9 semaines

Le crabe vert européen, le gobie rond, la bernache et la crevette rouge sang sont des exemples d’espèces aquatiques envahissantes présentes dans les eaux canadiennes. Pour en savoir plus sur le rôle du transport maritime commercial dans le transfert des espèces envahissantes, cliquez ici.

Quels sont les règlements sur les eaux de ballast en vigueur au Canada?

Pour prévenir les dommages écologiques et environnementaux résultant du rejet des eaux de ballast, le Canada a mis en œuvre en 2006 le Règlement sur le contrôle et la gestion des eaux de ballast (maintenant le Règlement sur les eaux de ballast) en vertu de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada.

En 2010, le Canada a adhéré à la Convention Internationale pour le Contrôle et la Gestion des Eaux de ballast et des Sédiments des navires de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), communément appelée Convention sur la Gestion des Eaux de ballast. La Convention, entrée en vigueur en septembre 2017, vise à prévenir la propagation d’organismes aquatiques nuisibles d’une région à une autre, en établissant des normes et des procédures de gestion et de contrôle des eaux de ballast et des sédiments des navires.

Les normes de gestion des eaux de ballast en vertu de la Convention comprennent:

  • D-1 : une norme pour l’échange d’eau de ballast qui oblige les navires à échanger leurs eaux de ballast en mer ouverte (à au moins 200 milles marins du rivage) et en mer profonde (à au moins 200 mètres de profondeur), loin des eaux côtières
  • D-2: une norme qui prescrit le nombre maximal d’organismes vivants pouvant être rejetés dans les eaux de ballast des navires. Les navires doivent installer à bord des systèmes de gestion des eaux de ballast pour traiter les eaux de ballast avant qu’elles ne soient déchargées
  • D-3 : norme pour l’approbation des systèmes de gestion des eaux de ballast à utiliser. Au Canada, les systèmes de traitement conformes au code des systèmes de gestion des eaux de ballast de l’OMI et approuvés par Transports Canada doivent être installés à bord des navires commerciaux d’au moins 400 tonnes brutes, tels que les transporteurs de vrac et de voitures, les porte-conteneurs et les pétroliers

Les navires commerciaux d’au moins 400 tonnes brutes construits à partir du 8 septembre 2017 doivent être équipés d’un système de gestion des eaux de ballast. Cependant, les navires construits avant cette date doivent être équipés d’un système de gestion des eaux de ballast d’ici 2024 pour répondre à la norme D-2 de la Convention sur la gestion des eaux de ballast.5

En 2021, le Canada a adopté un nouveau Règlement sur les eaux de ballast pour remplacer le règlement précédent et imposer des exigences plus strictes aux navires tout en assurant une meilleure compatibilité entre les régimes canadien et américain des eaux de ballast.6 Le nouveau règlement s’applique aux navires canadiens partout dans le monde et aux navires étrangers exploités dans les eaux canadiennes qui sont conçus et construits pour transporter de l’eau de ballast. En vertu de ce règlement, les navires sont tenus de ::

  • Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des eaux de ballast
  • Obtenir un certificat attestant que leur plan de gestion des eaux de ballast répond aux exigences de la Convention
  • Tenir des registres de la réglementation sur les eaux de ballast et faire l’objet d’inspections pour vérifier la conformité à la réglementation
  • Se conformer à une norme de performance (D-2 de la Convention) pour limiter les rejets d’organismes par 2024

Le non-respect de ce règlement est passible d’amendes pouvant aller de 600 $ à 25 000 $, selon la violation. Le nouveau règlement permet aux petits navires – de moins de 50 m de longueur et de 3 000 tonnes brutes, qui ne sont pas automoteurs – opérant dans les eaux canadiennes et en haute mer d’adopter une approche de conformité équivalente adaptée à leurs opérations plutôt que d’installer un système de gestion des eaux de ballast.7 De plus amples renseignements sur le nouveau Règlement sur les eaux de ballast sont disponibles ici.

Qu’est-ce qu’un plan de gestion des eaux de ballast?

Le plan de gestion des eaux de ballast est un outil opérationnel que les exploitants de navires doivent élaborer, mettre en œuvre et conserver à bord pour répondre aux exigences de la Convention sur la gestion des eaux de ballast. Il décrit les mesures à prendre et les procédures à suivre par l’équipage du navire pour assurer la gestion sécuritaire des eaux de ballast. Le plan aborde les points suivants:

  • Quelles sont les fonctions de l’équipage dans l’exécution des opérations de ballast
  • Comment effectuer les opérations de ballast
  • Où sont les emplacements pour l’échange d’eau de ballast
  • Quelles sont les règles pour les différents contrôles par l’État du port dans le monde
  • Quels ports fournissent des installations de déchargement à terre pour les sédiments et les eaux de ballast

Le plan exige également la tenue d’un registre – le registre des échanges d’eau de ballast – dans lequel figurent des informations telles que la date et la quantité d’eau de ballast échangée, la salinité et la température de l’eau de ballast, et le l’emplacement du navire, est enregistré.

Que sont les systèmes de gestion des eaux de ballast?

Les systèmes de gestion des eaux de ballast éliminent les organismes présents dans les eaux de ballast des navires. Ces systèmes utilisent ou combinent différentes technologies – filtres, produits chimiques, lumière, ultrasons, chaleur, électricité, champs magnétiques – en fonction du type de navire, de l’espace disponible à bord et du coût. L’eau de ballast est généralement traitée selon un processus en deux étapes par lequel les particules solides dans l’eau sont d’abord séparées avant que l’eau ne soit traitée en utilisant une ou plusieurs technologies pour détruire les organismes marins potentiellement nocifs dans l’eau ou les sédiments.

Pourquoi l’exigence de systèmes de gestion des eaux de ballast à bord des navires suscite-t-elle une controverse dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent?

Les exploitants de navires canadiens ont soulevé des préoccupations au sujet de l’utilisation des systèmes de gestion des eaux de ballast dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent. Tant l’efficacité des systèmes pour traiter l’eau douce au niveau requis par la norme de la Convention que son caractère pratique, en termes de temps et de coût, sont remis en question. La modernisation d’un navire pour installer un système de traitement des eaux de ballast peut prendre plusieurs mois et coûter jusqu’à 3,5 millions de dollars8, ce qui a un impact important sur les budgets des propriétaires et des exploitants de navires.

Cependant, la plus grande partie de la controverse est due au désaccord entre le Canada et les États-Unis sur l’exigence de systèmes de gestion des eaux de ballast à bord des navires dans les Grands Lacs. Contrairement au Canada, les États-Unis. n’a pas ratifié la Convention sur la gestion des eaux de ballast et, bien qu’elle ait mis en œuvre la plupart de ses dispositions, elle n’exige pas que sa flotte nationale opérant dans les Grands Lacs installe des systèmes de gestion des eaux de ballast. Cette décision part du principe que les systèmes actuels ne sont pas bien adaptés à l’environnement unique de la région et entraînent des coûts supplémentaires pour les exploitants de navires.

Avec les États-Unis la flotte de navires commerciaux opérant sur les Grands Lacs exemptés de l’installation et de l’exploitation de systèmes coûteux de gestion des eaux de ballast, tant l’écosystème d’eau douce que la compétitivité des exploitants de navires canadiens sont en péril. Les pays négocient actuellement une résolution.

À la lumière du nouveau Règlement sur les eaux de ballast du Canada, les navires exploités dans les Grands Lacs construits en 2009 ou après 2009 auront jusqu’en 2024 pour se conformer à la norme de rendement et installer un système de gestion des eaux de ballast à bord, tandis que les navires construits avant 2009 auront jusqu’en 2030 pour se conformer. Les navires américains opérant dans les Grands Lacs seront exemptés de l’installation et de l’utilisation d’un système de gestion des eaux de ballast tant qu’ils ne chargent pas ou ne déchargent pas d’eau de ballast pendant leur transit dans les eaux canadiennes.

Vues autochtones:

Les espèces aquatiques envahissantes introduites par les eaux de ballast des navires peuvent avoir des répercussions importantes sur les communautés autochtones partout au Canada. Des écosystèmes sains et équilibrés sont essentiels pour tous les êtres vivants. En rivalisant avec la vie marine locale pour les ressources, les espèces envahissantes peuvent compromettre la santé et la taille de la population des espèces indigènes. Une fois qu’une espèce envahissante est introduite dans une nouvelle zone, elle peut être difficile à contrôler et impossible à éradiquer, causant des dommages irréparables à l’écosystème local. Les perturbations causées par les espèces envahissantes dans le milieu marin peuvent compromettre sa durabilité et celle des communautés autochtones qui en dépendent – y compris les fruits de mer locaux – pour prospérer et survivre.

Les espèces envahissantes peuvent menacer le mode de vie autochtone, car les peuples autochtones partagent un lien profond avec la nature, sa biodiversité, sa faune et ses eaux. Ils ont une relation longue et historique avec la terre qui les nourrit, la traitant avec soin et respect. De nombreuses communautés récoltent encore leur nourriture et leurs médicaments sur la terre. Lorsque les espèces envahissantes perturbent la disponibilité de poissons et de crustacés indigènes, elles menacent la viabilité des sources alimentaires et des pêcheries locales, ce qui a un impact important sur ces communautés.

En tant que gardiennes de la terre et de l’eau, les communautés autochtones œuvrent pour la santé de leur environnement et des nombreuses espèces qu’il abrite. Cela inclut la protection des sources alimentaires et des plantes médicinales. La gestion des espèces envahissantes – et le renforcement de la capacité de le faire au sein des communautés – est un pilier important de l’intendance autochtone. Apprenez-en davantage sur le rôle que les communautés autochtones peuvent jouer dans la gestion des espèces envahissantes dans cette trousse d’outils élaborée par le Conseil des espèces envahissantes de la Colombie-Britannique, en partenariat avec le Réseau des espèces envahissantes autochtones et Services aux autochtones Canada.

Pour en savoir plus

Espèces envahissantes et Transport maritime

Le Programme canadien des Eaux de ballast

La Convention sur la gestion des Eaux de ballast

Trousse d’outils pour les communautés autochtones pour la gestion des espèces envahissantes

#clearfacts #expédition durable #espèces envahissantes

1 Pêches et Océans Canada. (2018). Un Plan d’action canadien pour contrer la menace des espèces aquatiques envahissantes.
2 Secrétariat canadien de consultation scientifique. (2014). Évaluation nationale des risques liés à l’Introduction d’Espèces Aquatiques Non indigènes au Canada par les Eaux de ballast. Pêches et Océans Canada pour Transports Canada.
3 Gouvernement du Canada. (2021). Crabe Vert européen.
4 Organisation Maritime internationale. (2019). Gestion des eaux de ballast – la lutte contre les espèces envahissantes nuisibles.
5 Règlement D-2 Norme de rendement des eaux de ballast – Les navires qui gèrent les eaux de ballast doivent rejeter moins de 10 organismes viables par mètre cube de dimension minimale supérieure ou égale à 50 micromètres et moins de 10 organismes viables par millilitre de dimension minimale inférieure à 50 micromètres et de dimension minimale supérieure ou égale à 10 micromètres; les rejets des microbes indicateurs ne doivent pas dépasser les concentrations spécifiées.
6 Gouvernement du Canada. (2019). Gazette du Canada, Partie II, Volume 155, numéro 13 : Règlement sur les eaux de ballast.
7 Gouvernement du Canada. (2019). Gazette du Canada, Partie II, Volume 155, numéro 13 : Règlement sur les eaux de ballast.
8 DNV Impact maritime. (2019). Les Systèmes De Traitement Des Eaux De Ballast Homologués USCG Sont Maintenant Largement Disponibles.

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